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Le Cerveau Volé : fictionnaliser la recherche historique à la radio

Tommy De Ganck (Archives de l’État et ULB), Laura Di Spurio (European University Institute et ULB), Valérie Leclercq (ULB).

Inspiré de faits réels, Le Cerveau volé est un docu-fiction radiophonique en six épisodes qui explore les conversations d’une historienne avec ses archives. C’est aussi l’histoire (vraie) de l’autopsie clandestine d’une infirmière morte à Bruxelles en 1924 des suites d’une maladie mystérieuse.

Introduction

Le temps qu’il nous a fallu pour réaliser Le Cerveau volé est l’une des questions que l’on nous pose le plus souvent. Si aujourd’hui tout le monde veut faire son podcast, la réponse refroidit généralement notre interlocuteurice. Le podcast est sorti sur les ondes fin octobre 2021 ; l’idée du podcast, elle, est née en septembre 2017. Le Cerveau volé, c’est donc quatre longues années de travail. Nous plaisantons souvent en disant que c’est un peu une seconde thèse que nous aurions écrite entre ami∙e∙s et à six mains.

Mais la longue durée de ce projet est aussi et surtout liée à des considérations bassement matérielles. D’abord, parce que pendant ces quatre ans, tou∙te∙s les trois, nous devions travailler sur autre chose, et deux d’entre nous à plein temps. Ensuite, nous voulions à tout prix rester indépendantes : nous voulions apprendre toutes les facettes de la réalisation d’une création radiophonique et donc faire tout ou presque par nous-mêmes. Et il y avait beaucoup à apprendre, car c’est un métier à part entière qui dépend d’un nombre assez élevé de partenaires administratifs (nos producteurs à Hors Cases, la Fédération Wallonie-Bruxelles, les archives du CPAS de Bruxelles, etc.) et techniques (ingénieurs du son, directeur de casting, monteuse, bruiteuse, mixeur, etc.). Notre projet était particulièrement ambitieux pour des débutantes et le monde de la création radiophonique belge, s’il est vivant et riche d’inventivité, ne bénéficie que de ressources financières limitées. Les multiples aides reçues – le soutien matériel, logistique et créatif de l’Atelier de création sonore et radiophonique (ACSR), une bourse de 23.000 euros du Fonds d’aide à la création radiophonique et une bourse de 5.000 euros de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour l’aide au concept d’une création « à destination des nouveaux médias » – ne suffisaient ni à nous encadrer à la hauteur de nos besoins, ni à payer tout le monde correctement. Parce ce que ça coûte de l’argent de créer une série radiophonique bien écrite, bien réalisée et bien produite. Comme dans le monde de la recherche, la création radiophonique, dès que l’on sort des structures des grandes radios publiques et commerciales, vit du montage de projets dont les subsides ne couvrent jamais l’entièreté des besoins réels.

Mais pour revenir au commencement : quatre désirs sont à la base de ce projet. Tout d’abord, celui de partager avec un large public l’histoire rocambolesque du Cerveau Volé que Tommy avait découverte, lors de ses recherches doctorales, dans le fonds « Autopsie » des archives hospitalières du CPAS de Bruxelles. Pendant des années, nous nous répétions que cette histoire méritait d’être racontée. Questionnant, après nos thèses, la pertinence de l’entre-soi universitaire et de l’écriture académique, nous avions aussi envie d’explorer d’autres types d’écritures pour l’histoire, plus ouvertes et créatives. Nous avions, par ailleurs, le désir brûlant de partager notre amour des archives, de faire « entendre » celles-ci, de dévoiler leur beauté, leur complexité et les drames qui se jouent sur ces vieux bouts de papier. Enfin, il y avait, dès le début, l’ambition de proposer au public une enquête historique en train de se faire, de montrer comment l’historien∙ne procède, d’exposer ses hésitations, ses errements et son engagement émotionnel avec l’objet de ses recherches ; de montrer également, grâce à la fiction, la part d’imagination qui est inséparable du travail en histoire. Ce recours à la fiction, d’ailleurs, est sans doute ce qui distingue notre projet de l’usage que font généralement les historien∙ne∙s du format podcast, voire des podcasts dit « historiques » en général, qui ont plutôt tendance à recourir à la parole d’expert∙e∙s et de témoins ainsi qu’à la diffusion d’archives sonores.

Photographie du dossier d’enquête dont est principalement tirée l’histoire du Cerveau volé. (ACPASB, Affaires générales (XIX-XXe siècle) : Autopsies : principes et organisation (1873-1924), 60 numéros : n° 58 : 1924, Dossier concernant l’autopsie pratiquée clandestinement par le docteur A. Ley du cadavre de l’infirmière Lankester au quartier 19.)

Dans cet article, nous avons choisi de mettre en lumière les trois différents types de travail narratif que nous avons réalisés afin de transformer nos recherches académiques en objet radiophonique et numérique.

Fictionnalisation

La particularité et le principal défi de notre création est son usage de la fiction. Nous avons dès le départ choisi de nous inscrire dans le genre du docu-fiction pour raconter une recherche historique d’un point de vue personnel et intime.

Les auditeurices sont guidé∙e∙s par la voix de Louise, un personnage de fiction. C’est elle qui enquête, imagine, raconte et met en contexte les événements historiques du Cerveau volé. En racontant au public son parcours de recherche sous le mode du storytelling, Louise lui fait découvrir le monde académique, différents centres d’archives bruxellois et le rôle actif que joue chaque historien∙ne dans l’écriture de l’histoire.

C’est la fictionnalisation de ce parcours de recherche qui a constitué le défi principal de l’écriture du script. En nous lançant dans l’exercice, nous avons rapidement constaté qu’il n’était pas possible de dissocier la scénarisation de l’enquête fictionnelle de Louise des recherches historiques et documentaires que nous menions nous-mêmes sur l’affaire du Cerveau volé. Même si nous avions déjà analysé les principaux dossiers d’archives1, nous avons dû recommencer le travail, pour cette fois-ci entreprendre la même recherche que notre protagoniste en suivant le scénario que nous avions imaginé pour elle. Cette méthode nous a forcées à nous poser de nouvelles questions. De ce point de vue, la fictionnalisation a permis l’élaboration de savoirs historiques inédits.

Mais la fictionnalisation impliquait aussi pour nous, historien∙ne∙s, une série de deuils à faire. Notre belle écriture influencée, malgré tout, par le style académique était trop compliquée pour être efficace à l’audio. Car le son avance dans le temps, son déroulé est rapide et il faut donner aux auditeur∙ice∙s la chance de capter les informations qu’on leur partage : bref, il faut opter pour des phrases courtes et simples. Nos fascinantes archives aussi, se sont révélées trop compactes, trop verbeuses, donnant leurs secrets de façon trop indirecte pour être vraiment audiogéniques : nous avons souvent dû adapter les citations originales, les raccourcir, les simplifier, les transformer.

Mais nous avons encore été plus loin. Nous avons entièrement imaginé des scènes et des dialogues, en extrapolant à partir d’informations parcellaires et parfois fort réduites fournies par les documents, pour reconstituer et donner à entendre, sur base de nos analyses, les voix que l’administration n’a pas daigné immortaliser sur le papier (par exemple la rébellion des infirmières, dans l’épisode 3). Sans témoin vivant (1924), nous devions « donner vie » aux personnages en les imaginant. Ce besoin répondait aussi à notre envie de montrer le rôle essentiel et incontournable que joue l’imaginaire dans toute recherche historique.

Pour être didactique, nous avons cependant intégré au scénario les remarques et les autocritiques de Louise sur les scènes qu’elle s’imagine. En partageant grâce à Louise nos réflexions sur l’usage et l’interprétation des sources d’archives, nous avons voulu inviter le public à y réfléchir avec nous. La fictionnalisation aide alors à vulgariser la recherche scientifique et à tordre le cou aux simplifications relativistes (la science n’est qu’une question d’opinion) qui alimentent aujourd’hui les théories du complot et les fake news.

Mise en ondes

Une fois le script écrit, la réalisation concrète de la série peut commencer. Cela implique de poser tout un tas d’actions et de décisions, de rencontrer tout un tas de gens ; ça veut dire trimballer d’un point à l’autre de la ville les micros et l’enregistreur Nagra prêtés par l’ACSR ; ça demande de passer du temps en studio et de communiquer le mieux possible avec nos collaborateur∙ice∙s techniques.

Un des enjeux du récit sonore est de parvenir, là où c’est possible, à communiquer des éléments de sens par le son ou la musique plutôt que par la parole. La salle de lecture des archives du CPAS de Bruxelles, par exemple, un lieu dans lequel notre protagoniste se rend fréquemment, est incarné tout le long de la série par le son (agressif, mémorable) de la sonnette de sa porte d’entrée. Nous utilisons aussi un motif musical à deux voix, très réverbéré, pour signifier de façon récurrente les vides de l’histoire, les voix perdues. L’écriture par le son implique un mode de narration ouvert, laissant de la place à l’interprétation du public ; elle demande de ne pas figer le sens, d’accepter l’ambiguïté. C’est un exercice qui n’est pas aisé pour des historien∙ne∙s formé∙e∙s à approcher les choses par le détail et à les restituer avec un haut niveau de précision. Avec le recul, on peut dire que c’est un point sur lequel nous avons eu des difficultés. Certains retours que nous avons reçus du milieu de la radio ont relevé notre contrôle très serré du récit ; la parole y est encore très prépondérante.

La mise en ondes du Cerveau Volé nous a aussi demandé de faire des choix esthétiques, qui sont d’ailleurs des choix narratifs. Nous avons préféré un style plus proche de ce qui se fait en fiction qu’en documentaire. Là où les travaux documentaires font un large usage de captures « sur le vif » du réel, nous avons opté pour un travail de « reconstruction » en studio. Il y avait une vraie volonté de notre part de produire quelque chose de décalé, qui s’annonce comme étant artificiel, qui ne fait pas illusion de réalité. L’espace neutre du studio – un espace presque claustrophobe qui est celui de la voix narrative – représente l’intériorité de notre protagoniste, dans laquelle viennent s’insérer ses ressentis, ses perceptions du réel.

Pour réaliser les scènes de « reconstitution historique » (qui sont, en réalité, des fantasmes de Louise), il y a un autre type de translation – du récit historique au récit sonore – que nous avons dû faire. Nous avons dû imaginer un ensemble de détails matériels très concrets qui, chacun, dans un passé hypothétique, aurait déterminé le caractère sonore de ces scènes : quel type de voix ont nos personnages historiques ? Dans quel espace se déroule la scène (est-ce un lieu bruyant ou calme, petit ou vaste, réverbérant ou sec) ? À quelle heure du jour la scène a-t-elle lieu (doit-on utiliser une ambiance diurne ou nocturne) ? Nous avons inventé certains de ces détails – avec beaucoup d’amusement – et basé d’autres sur des indices trouvés dans les sources.

Quant à la musique de la série, elle a été créée par Valérie, en collaboration avec sa sœur Oriane Leclercq (Manneke). Devoir répondre musicalement à une série d’instructions scriptées a été un exercice très stimulant pour elles : là, il fallait des voix spectrales, là une ambiance effrayante, là un faux générique d’émission, etc. Il était important que la musique contribue à créer un univers fort et donne une cohérence à l’ensemble. Nous avons opté pour une atmosphère musicale globale qui évoque l’étrangeté et crée de la tension, plutôt que d’explorer le cocasse ou le comique. Sans en avoir l’air, ces choix déterminent le type d’imagination que le récit va activer chez les auditeur∙ice∙s.

Récit online

Dès le début du projet, Internet jouait un rôle central dans le storytelling de notre Cerveau volé. Notre idée principale était de créer un récit parallèle à la création radiophonique, à la fois sur un site web et sur les réseaux sociaux.

Logo créé par graphiste Lucie Caouder pour le Cerveau volé

N’ayant ni l’argent ni les compétences techniques pour créer un site web, nous nous sommes tournées vers le logiciel gratuit Wordpress. Sur ce site, nous avons publié à l’occasion de chaque épisode un article permettant « d’aller plus loin » sur l’une des thématiques abordées. Pour nous, ces articles représentent un moyen de réparer les « pertes » scientifiques provoquées par l’écriture radiophonique, un moyen aussi d’assouvir la curiosité de celles et ceux qui auraient désiré mieux comprendre les enjeux historiques de la série. Chacun d’entre nous a écrit deux articles de son choix selon ses propres sensibilités et son expertise. Nous étions notre propre comité de lecture ! Les deux autres jouaient en effet le rôle de relectrices exigeantes mais toujours bienveillantes. Accompagnés de nombreuses images, ces articles sont des textes de vulgarisation scientifique. Chaque article est accompagné d’une rubrique « sources » dans laquelle nous présentons trois archives qui ont servi à l’écriture de l’épisode. Cette rubrique propose une critique externe et interne d’archives qui nous permettent par ailleurs de raconter ces détails qui, s’ils échappent au regard des amateur∙rices, sont essentiels à l’historien∙ne qui, très souvent, base son récit sur ceux-ci.

ACPASB, Illustration choisie pour illustrer la premier épisode de la série (fonds iconographique, cote H/H.ST-J./69b : hôpital Saint-Jean, salle des autopsies, 1930)

Nous avons également créé des comptes « Le Cerveau volé » sur Facebook et Instagram.

Naviguer dans le monde impitoyable des réseaux sociaux et de ses algorithmes est un métier à part entière. Et aucune d’entre nous n’y était vraiment formée. On a cependant joué le jeu et ce, avec beaucoup de plaisir. Il s’agissait encore une fois de raconter une histoire cohérente accompagnant la diffusion des six épisodes. Nous avons ainsi créé de courtes vidéos annonçant chaque épisode à l’aide d’outils disponibles gratuitement sur Internet – Headliner, dans notre cas. Ces vidéos étaient essentielles à la promotion du Cerveau volé. Aussi, avons-nous cherché à les soigner. On a réécouté les 6 épisodes, choisi les moments significatifs, monté, et accompagné cette vidéo d’un commentaire court et percutant. Afin de faire voir la beauté des archives et leur photogénie, on a également partagé certaines photos d’archives qui, toujours, avaient un lien avec l’épisode ou l’article que nous voulions promouvoir. Les réseaux sociaux ont aussi permis la présentation informelle de l’équipe qui nous a accompagnées dans la réalisation du projet.

Si l’on a soigné cette présence sur les réseaux sociaux, notre communauté est cependant restée limitée – sur Facebook, on a touché 5.257 personnes, sur Instagram, 116 comptes nous suivent. Cela est notamment dû au fait qu’aucune d’entre nous n’est active sur les réseaux sociaux, notre base de followers potentiels était donc limitée. Les six semaines du projet n’ont pas non plus été suffisantes pour créer une plus large communauté qui se construit souvent sur une plus longue durée. Par ailleurs, notre frilosité et méfiance vis-à-vis des hashtags a sans doute également joué en notre défaveur. Qu’importe ! On a réussi à créer une petite communauté d’aficionados qui attendait impatiemment nos vidéos, nos photos, nos textes, etc. L’utilisation des réseaux sociaux nous a par ailleurs permis de raconter autrement le projet, les sources, les acteur∙ices, technicien∙ne∙s, etc., ainsi qu’une personne que l’on avait à peine pu mentionner dans la série et qui nous tenait à cœur d’évoquer : l’écrivaine belge injustement oubliée Madeleine Ley, la fille d’Auguste Ley, l’un des protagonistes du Cerveau volé.

Conclusion

Difficile de tirer des conclusions neuf mois après la sortie du Cerveau volé. En avril 2022, en prenant en compte les statistiques combinées de Soundcloud, Radiola (la plateforme d’écoute de l’ACSR) et les autres plateformes numériques, nous avions comptabilisé entre 550 et 1450 écoutes par épisode ; à la même période, et depuis sa mise en ligne en octobre 2021, le site avait été visité 4.200 fois, par 1.200 utilisateur.rices différent∙e∙s. Mais ce que ces chiffres révèlent demeure un mystère pour nous ! Reflètent-ils un échec ou un succès ?

En nous basant sur des faits très concrets, nous pouvons cependant affirmer à la fois notre fierté, mais aussi les doutes qui subsistent. Nos ami∙e∙s et collègues académiques, celleux de l’histoire de la médecine et du genre en particulier, ont réservé un accueil intéressé et curieux à notre série, ce qui nous a beaucoup touchées ; nous avons perçu toutefois une certaine indifférence du côté des instances académiques, symbolisée par notre recalage au prix Wernaers de la vulgarisation scientifique. Du côté radiophonique, Le Cerveau volé a été sélectionné par le Brussels Podcast Festival et à l’ACSR, parmi les œuvres belges présentées aux festivals et concours internationaux, mais la série n’a pas (encore) été récompensée. Le Cerveau Volé n’a pas encore non plus réussi à atteindre les grands médias francophones : la concurrence est rude et l’offre sur le « marché » du podcast, débordante.

Faire vivre l’œuvre après sa production est un travail en soi. La première diffusion est l’aboutissement de quatre années de labeur, mais ce n’est qu’une première étape dans la promotion de la série. Attirer l’attention des auditeur∙ice∙s potentiel∙le∙s, faire circuler le nom de notre projet, est un art délicat, parfois pénible, qui demande de braver certaines conventions sociales de modestie…

Il nous semble que notre force – celle de faire le pont entre le monde académique et le monde artistique et culturel – a aussi été notre faiblesse. À travers l’usage de la fiction, nous avons secoué les conventions de l’écriture académique. Mais en chevauchant plusieurs milieux, en portant toutes les casquettes à la fois, nous sommes peut-être moins parvenues à convaincre le monde de la radio.

Réalisé par des docteures en histoire de l’Université libre de Bruxelles, Le Cerveau volé est avant tout un projet personnel. N’étant inscrit dans aucun programme académique ou scientifique, ce projet a peut-être pâti d’un manque d’appui institutionnel qui nous aurait ouvert davantage de portes en termes de partenariat et de communication au moment de la diffusion.

L’expérience du Cerveau volé pourrait encourager les universités belges à s’interroger sur la valorisation effective et juste des travaux de vulgarisation réalisés par leurs diplômé.e.s, y compris quand celleux-ci sont momentanément ou définitivement sorti.e.s du monde académique.

Nous n’avons, cependant, aucun regret. Et espérons que notre expérience édifiera les historien∙ne∙s en quête de récits et de modes de transmission alternatifs.

- Tommy De Ganck (Archives de l’État et ULB), Laura Di Spurio (European University Institute et ULB), Valérie Leclercq (ULB)

Webreferenties

  1. docu-fiction radiophonique: https://soundcloud.com/acsr/sets/cerveau-vole
  2. site web: http://lecerveauvole.com/
  3. Facebook: https://www.facebook.com/LeCerveauvole
  4. Instagram: https://www.instagram.com/lecerveauvole/
  5. Brussels Podcast Festival: https://www.brusselspodcastfestival.be/

Références

  1. La principale source est la suivante : ACPASB, Affaires générales (XIX-XXe siècle) : Autopsies : principes et organisation (1873-1924), 60 numéros : n° 58 : 1924, Dossier concernant l’autopsie pratiquée clandestinement par le docteur A. Ley du cadavre de l’infirmière Lankester au quartier 19.