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Le Renouveau charismatique catholique en Europe francophone

Samuel Dolbeau, UCLouvain

Le vendredi 13 janvier 1967, Ralph Keifer (1940-1987), William Storey (1924-2014) et Patrick Bourgeois, trois professeurs du département de théologie de la Duquesne University of the Holy Spirit à Pittsburgh aux États-Unis, participent à une assemblée de prière protestante interdénominationnelle. Ces catholiques cherchent à faire l’expérience de ce que le monde pentecôtiste nomme le « baptême dans l’Esprit » 1. Cette locution fait référence à un épisode de rencontre personnelle avec Dieu, à travers la personne du Saint-Esprit, qui vient (re)convertir le croyant et lui donne l’impulsion pour porter le message évangélique face au monde. Ce type d’expérience s’accompagne généralement de la manifestation de charismes, c’est-à-dire des dons distribués par l’Esprit Saint2. Le premier contact avec l’assemblée de prière sera suivi d’autres rencontres les semaines suivantes. Par la suite, deux des trois professeurs décident de partager leur expérience en organisant un week-end de retraite, du 17 au 19 février 1967, dans la banlieue nord de Pittsburgh, accompagnés de quelques prêtres et d’environ 25 étudiants catholiques. Le samedi soir plusieurs d’entre eux expérimentent le baptême dans l’Esprit.

Cet évènement, rapidement connu sous le nom de « week-end de Duquesne », est très vite publicisé3 et se diffuse à tout le pays, particulièrement par des canaux universitaires. Sur des campus américains, comme à Notre-Dame (Indiana) ou à Ann Arbor (Michigan), on voit émerger les premiers groupes de prière catholiques « pentecôtisants ». Les étudiants s’y retrouvent pour vivre périodiquement des temps de partage de la Parole, de louange, l’expression de charismes et le baptême dans l’Esprit. Certains de ces groupements vont se structurer et se transformer progressivement en communautés hiérarchiques, impliquant des degrés variables d’engagement, tant dans l’intensité que dans le type d’activités proposées. Ce courant est progressivement qualifié de « Renouveau charismatique catholique ». Il est aujourd’hui diffusé dans le monde entier et plus ou moins intégré aux différents paysages ecclésiaux, par le biais de milliers de communautés et groupes de prières4.

Photographie d’une assemblée de prière charismatique dans les années 1970 à Paris (Il est vivant ! 6/7 (1976) : pp. 11).

L’introduction du charismatisme en Europe remonte au début des années 1970, dans un contexte social d’intense recherche communautaire. Elle est le fruit de personnalités, le plus souvent catholiques, établissant des ponts avec l’Amérique du Nord. C’est le cas, par exemple, du dominicain Albert-Marie de Monléon (1937-2019) en France5. Ce phénomène issu du monde protestant fait très tôt l’objet de publications théologiques, de la part de séminaristes ou de prêtres, visant à évaluer sa capacité (ou son incapacité) d’intégration à l’Église catholique6. Ces études s’appuient généralement sur les expériences personnelles de leurs auteurs au contact des différents groupes naissants et constituent donc des témoignages précieux.

Concernant la recherche en sciences sociales en France, la thèse d’Olivier Landron, défendue en 2002 et publiée en 20047, constitue la référence, et l’un des seuls travaux historiques sur le développement des communautés dites « nouvelles », c’est-à-dire apparues à partir des années 1960-1970. La sociologie s’est, elle, rapidement saisie du phénomène charismatique. Signalons à ce titre des articles de Jean Séguy8 dès la fin des années 1970, mais surtout de Martine Cohen9 au cours des années 1980. La politiste Christine Pina a également travaillé, au début des années 2000, sur la dimension contestataire (ou attestataire) de certains groupements charismatiques français10. L’anthropologue Valérie Aubourg, après avoir étudié le charismatisme catholique sur les îles de La Réunion et Maurice11, a consacré son mémoire d’habilitation à diriger des recherches à l’étude de groupes de prières métropolitains12. Dans un article mis en ligne en mars 2019 par la revue Social Compass, elle propose une périodisation nouvelle du Renouveau charismatique catholique, centrée sur ses relations complexes nouées au fil des années avec le pentecôtisme13. Elle y signale également un certain nombre de thèses non publiés et d’articles plus spécifiquement centrés sur un aspect précis de ce courant : les charismes, l’exercice de l’autorité etc. Enfin, en dehors du champ académique, les enquêtes journalistiques de Monique Hébrard14, Anne Devailly15 ou encore Frédéric Lenoir16, ont permis de mieux saisir les contours de cette réalité ecclésiale.

En Belgique, l’introduction du Renouveau charismatique catholique est largement favorisée et encadrée par la figure tutélaire du cardinal Léon-Joseph Suenens (1904-1996). Évêque auxiliaire de Malines de 1945 à 1961, il succède au cardinal Joseph-Ernest Van Roey (1874-1961) et devient le premier archevêque de Malines-Bruxelles de 1961 à 1979. En octobre 1963, le nouveau pape Paul VI le nomme modérateur du concile Vatican II (1962-1965) au côté des cardinaux Lercaro (1891-1976), Agaganian (1895-1971) et Döpfner (1913-1976) 17. À partir de 1973, notamment au contact d’un moine bénédictin de l’abbaye de Clerlande, à Ottignies18, le Père Philippe Verhaegen (1909-2002) 19, il s’engage dans une série de rencontres façonnant les orientations ecclésiologiques et théologiques du mouvement charismatique. En résultent six textes, les « documents de Malines », publiés entre 1974 et 1986, qui constituent une véritable charte pour la bonne intégration du Renouveau charismatique à l’Église catholique20. Dès 1976, il fait transférer les bureaux de la première institution coordinatrice du mouvement charismatique, l’International Communication Office, originellement basée à Ann Arbor, dans le sous-sol de son domicile boulevard de Smet de Naeyer à Laeken. Son implication s’appuie donc sur des contacts très étroits liés avec les premiers leaders de ce courant.

Si le cardinal Suenens a joué un rôle tout à fait majeur, d’autres foyers ont favorisé la diffusion du Renouveau en Belgique. En 1976, le pasteur pentecôtiste Jerry L. Sandidge en identifie trois autres dans un mémoire de maîtrise effectué à la faculté de théologie de la Katholieke Universiteit Leuven intitulé The Origin and Development of the Catholic Charismatic Movement in Belgium 21. Jean Séguy en donne une recension en 1979 dans un article pour les Archives de Sciences Sociales des Religions 22. Le premier vecteur de diffusion est Jozef Biesbrouck O.M.I (1924-1999), prêtre flamand familiarisé aux pratiques pentecôtistes dès le milieu des années 1960 au contact du pasteur David du Plessis (1905-1987). Le second est le père Henri Caffarel (1903-1996), fondateur du mouvement de spiritualité conjugal les Équipes Notre-Dame en 1939, et animateur d’une maison de prière à partir de 1965. Il s’intéresse de près aux débuts du Renouveau charismatique et joue également un rôle majeur pour le contexte français. Le troisième foyer est le Collège américain de la Katholieke Universiteit Leuven, qui abrite à partir de 1972 un groupe de prière pentecôtiste. Plusieurs autres étudiants ont consacré des mémoires au phénomène charismatique en Belgique23, mais aucune thèse ne s’est encore attelée à étudier de manière systématique son histoire.

Dans ce contexte mon projet de recherche vise à étudier le développement, du plus important groupement issu du Renouveau charismatique catholique européen : la Communauté de l’Emmanuel24. Fondée en 1972 à Paris, elle compte aujourd’hui environ 12 000 membres répartis dans une soixantaine de pays. Elle est particulièrement active dans l’espace francophone où elle a acquis une importante visibilité chez les catholiques, excédant de loin les frontières du charismatisme. Elle compte, par exemple, sept membres et anciens membres à la Conférence des Évêques de France, et réunit des dizaines de milliers de personnes sur quelques semaines chaque année pour des « sessions » d’été à Paray-le-Monial en Bourgogne. En Belgique, elle est particulièrement active dans l’organisation de camps pour jeunes, de week-ends dans les sanctuaires mariaux de Beauraing (province de Namur) et Banneux (province de Liège). Elle touche également un large public autour de lieux comme la paroisse étudiante Saint-François d’Assise à Louvain-la-Neuve. En Suisse romande, elle anime également des soirées de prière en paroisse dans le diocèse de Lausanne-Fribourg-Genève.

Photographie d’un enseignement donné dans les années 1980 par le co-fondateur de la Communauté de l’Emmanuel, Pierre Goursat (1914-1994), entouré de gauche à droite par Monseigneur Paul Lanneau (1925-2017), évêque auxiliaire de Bruxelles de 1982 à 2002, Frère Albert-Marie de Monléon O.P, Sylvaine Marly (1948-2001) et le cardinal Léon-Joseph Suenens, Bruxelles (photographie disponible en ligne : 023-MgrLanneaux-eaBrux_Cl-Suenens, par Communauté de l’Emmanuel. Consulté le 25 avril 2019. https://flic.kr/p/9spGzy).

Je m’intéresse d’une part au processus de diffusion de cette communauté à l’ensemble de l’Église catholique, tant au tissu paroissial qu’à la hiérarchie ecclésiale. Ce processus nécessite des adaptations concrètes entre l’héritage protestant du Renouveau charismatique et des conceptions (théologiques et ecclésiologiques) catholiques26. D’autre part, le développement de l’Emmanuel doit être compris comme un processus de visibilisation dans l’espace public. En effet, son identité s’inscrit dans une séquence historique, les années 1970, profondément marquée par des contestations sociales et ecclésiales. La communauté s’est en partie construite contre cet ancrage. Plus largement, le charismatisme a longtemps été appréhendé comme un retrait spiritualisant face à l’intellectualisme et la politisation des mouvements catholiques de gauche qui occupent alors une place centrale dans le catholicisme européen. Cependant, l’Emmanuel a progressivement mis en place un maillage serré d’associations et d’entreprises destinées à la formation et l’engagement intramondain des catholiques, spécialement des jeunes. Ces réseaux jouent aujourd’hui un rôle important dans le réinvestissement du débat public par les catholiques.

Pour mener à bien ce projet, je mobilise à la fois une méthode historique et sociologique. Je conduis d’une part des entretiens d’histoire orale avec des acteurs clés du développement de l’Emmanuel : les anciens dirigeants, les premiers membres de la communauté, les évêques issus de la communauté etc. Ces données sont complétées par un travail en archives, et en premier lieu, celles de la communauté. Unifiées pour la première fois en 2007, et conservées à Chezelles (Indre-et-Loire), elles centralisent des documents portant à la fois sur le fonctionnement interne du mouvement, sur les associations « filles » mais également sur ses membres. Des fonds plus spécifiques issus de congrégations religieuses, d’associations ayant eu des rapports avec l’Emmanuel, des périodiques communautaires, des bulletins paroissiaux ainsi que des lettres internes (destinées au prêtres, aux laïcs consacrés dans le célibat etc.) sont également dépouillés. Concernant le versant sociologique je réalise des observations participantes au sein de paroisses communautaires, ou accueillant des manifestations communautaires dans les diocèses de Lausanne-Genève-Fribourg, de Malines-Bruxelles et Paris. La participation à des évènements plus ponctuels (rassemblements de jeunes, journées de conférence etc.) est également nécessaire. Ces évènements ont principalement lieux à Paris, Rome, Paray-le-Monial, l’Ile-Bouchard (Indre-et-Loire), Banneux, Namur et Beauraing. Enfin je conduis des entretiens semi-directifs auprès de communautaires actifs dans les diocèses précités, ainsi qu’avec des paroissiens non-communautaires et d’anciens membres. Le but de ma recherche est de comprendre comment la Communauté de l’Emmanuel est devenue en quatre décennies une figure de proue du réinvestissement du débat public par les catholiques. Dans une perspective historique et sociologique j’étudie donc le développement de l’Emmanuel en France, en Belgique francophone et en Suisse romande.

- Samuel Dolbeau

Webreferenties

  1. Olivier Landron: https://recherche.uco.fr/chercheur/137/olivier-landron
  2. Christine Pina: http://www.ermes-unice.fr/?q=node/58
  3. Valérie Aubourg: https://www.gsrl-cnrs.fr/valerie-aubourg/

Referenties

  1. Sur le pentecôtisme voir notamment : Fath, Sébastien (ed.), Le protestantisme évangélique, un christianisme de conversion, (Turnhout : Brepols, Coll. Bibliothèque de l’Ecole des hautes études. Sciences religieuses, v. 121, 2004).
  2. Si ces dons sont multiformes, la glossolalie, ou parler en langues, est certainement celui qui se manifeste le plus lors d’épisodes de baptêmes dans l’Esprit. Il renvoie au fait de parler soudainement une langue inconnue, incompréhensible. Lorsque l’individu s’exprime dans une langue étrangère, sans l’avoir apprise, on parle alors de xénoglossie.
  3. Ranaghan, Kevin, Ranaghan, Dorothy, Catholic Pentecostals, (New York : Paulist Press, 1969).
  4. Csordas, Thomas J., ‘Global religion and the re-enchantment of the world: The case of the Catholic Charismatic Renewal’, dans Anthropological Theory, 7:3, (2007) : pp. 295 314.
  5. Monléon, Albert Marie de, ‘Le Renouveau charismatique aux États-Unis’, dans Vers L’unité Chrétienne, 9, (1970) : pp. 81-96.
  6. Citons ici simplement : Bouchet, Jean-René, Caffarel, Henri, Le renouveau charismatique interpellé : études et documents, (Paris : Éditions du Feu nouveau, coll. Renouveau, 1976) ; Laurentin, René, Pentecôtisme chez les catholiques, risques et avenir (Paris : Beauchesne, 1974).
  7. Landron, Olivier, Les communautés nouvelles : nouveaux visages du catholicisme français, (Paris : Cerf, coll. Histoire, 2004).
  8. Séguy, Jean, Conflit et utopie, ou réformer l’Eglise, Parcours wébérien en douze essais, (Paris : Cerf, 1999).
  9. Cohen, Martine, ‘Vers de nouveaux rapports avec l’institution ecclésiastique : l’exemple du Renouveau Charismatique en France’, dans Archives de Sciences Sociales des Religions, 62 : 1, (1986) : pp. 61-79 ; Champion, Françoise, Hervieu-Léger, Danièle (éd.), De l’émotion en religion : renouveaux et traditions, (Paris : Centurion, 1990).
  10. Pina, Christine, Voyage chez les charismatiques français, (Paris : Éditions de l’Atelier, 2001).
  11. Aubourg, Valérie, ‘Le Renouveau charismatique à l’île de la Réunion et à l’île Maurice : le contre feu catholique’, dans Tsigny, 15, (2012) : 149 157 ; Aubourg, Valérie, Christianismes charismatiques à l’île de La Réunion, (Paris : Karthala, 2014).
  12. Source : https://www.ephe.fr/recherche/soutenances/valerie-aubourg, consulté le 24 avril 2019.
  13. Aubourg, Valérie, ‘Les quatre saisons du Renouveau charismatique, 1967–2017’, dans Social Compass. Mis en ligne le 27 mars 2019.
    URL : https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0037768619832804?journalCode=scpa
  14. Hébrard, Monique, Les nouveaux disciples : voyage à travers les communautés charismatiques, (Paris : Centurion, 1982).
  15. Devailly, Anne, Les charismatiques, (Paris : La Découverte, coll. Enquêtes, 1990).
  16. Lenoir, Frédéric, Les communautés nouvelles : interviews des fondateurs, (Paris : Fayard, 1988).
  17. Soetens, Claude (éd.), Vatican II et la Belgique, (Ottignies : Quorum, coll. Sillages, 1996).
  18. Collet-Lombard, Marie-Astrid, ‘Clerlande, un monastère bénédictin en Brabant wallon: 40 ans du prieuré indépendant’, dans Revue d’histoire du Brabant wallon, 26 : 4, (2012) : pp. 191-210.
  19. Leclef, Yves, ‘Le Père Philippe Verhaegen’, dans Revue d’histoire du Brabant wallon, 26 :4 (2012) : pp. 231-237.
  20. Le premier document est une présentation socio-historique du mouvement ainsi qu’une orientation générale à suivre. Le second traite de sa vocation œcuménique. Le troisième aborde la question de l’engagement social, le quatrième la question de l’exorcisme. Le cinquième traite du « culte du moi » et le sixième prend ses distances avec la pratique du « Repos dans l’Esprit ».
  21. Sandidge, Jerry L., The Origin and Development of the Catholic Charismatic Movement in Belgium, (Leuven : KULeuven, faculté de théologie, mémoire, 1976).
  22. Séguy, Jean, ‘La Protestation implicite. Groupes et communautés charismatiques’, dans Archives de sciences sociales des religions, 48 : 2, (1979) : pp. 187-212.
  23. Signalons ici par ordre chronologique : Hudsyn, Jean-Luc, Naissance du renouveau charismatique dans l’espace culturel et francophone, (Louvain-la-Neuve : UCLouvain, faculté de théologie, mémoire 1974) ; Tusschans, Jan, Groei en Samenstelling van de Katholieke Charismatische Vernieuwing in Vlaanderen (1976-1987), (Leuven : KU Leuven, faculté de théologie, mémoire 1988) ; Lecoq, Sylviane, Approche sociologique des groupes de prière du Renouveau Charismatique, (Liège : Université de Liège, faculté d’économie, de gestion et de sciences sociales, mémoire, 1996) ; Jusniaux, Émilie, Le renouveau charismatique : genèse et implantation des communautés en Belgique francophone (Wallonie, Bruxelles) de 1972 à 2006, (Louvain-la-Neuve : UCLouvain, faculté d’histoire, mémoire, 2006) ; Noels, Gijs. Geschiedenis van de Katholieke Charismatische Vernieuwing in Vlaanderen, (Leuven : KULeuven, faculté de lettres, mémoire, 2007).
  24. Le nom de « Emmanuel » vient du premier chapitre de l’Évangile selon Matthieu au verset 23 : « Voici que la vierge concevra et enfantera un fils, et on l’appellera du nom d’Emmanuel, ce qui se traduit : ” Dieu avec nous ” ».
  25. Dolbeau, Samuel, ‘Le rapport de la Communauté de l’Emmanuel avec ses paroisses parisiennes. S’accommoder sans se diluer, se spécifier sans s’isoler’, dans Émulations. Mis en ligne le 22 mars 2019. URL : https://ojs.uclouvain.be/index.php/emulations/article/view/dolbeau