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Fonds Léon-Eli Troclet

Camille Baillargeon, Institut d’histoire ouvrière, économique et sociale (IHOES)

Léon-Eli Troclet (Liège, 1902 ; Bruxelles, 1980). Fils de Léon Troclet (1872-1946), figure du socialisme liégeois et wallon, il embrasse les convictions de celui-ci et s’engage dans le combat socialiste, d’abord au sein des Jeunes Gardes socialistes, puis comme conseiller provincial et communal à Chênée. Diplômé en dessin industriel, L.-E. Troclet obtient ensuite un doctorat en Droit (1927). Il exerce comme avocat au Barreau de Liège et sera amené, dans ce cadre, à défendre les familles des victimes des manifestations sur la Question royale à Grâce-Berleur, poste qu’il délaisse avant le procès pour sa fonction ministérielle.

Léon-Eli Troclet (à gauche) lors de la visite d’un charbonnage, [vers 1945-1955]. Coll. IHOES (Seraing).

Résistant pendant la guerre, il participe entre autres à la presse clandestine. En 1941, il est emprisonné quelques mois au Fort de Huy et poursuit ensuite dans la clandestinité son action au sein du POB. Militant wallon actif, L.-E. Troclet cofonde notamment pendant l’occupation le Conseil économique wallon. Après la Libération et jusqu’en 1958, Léon-Eli Troclet exerce régulièrement une fonction ministérielle, principalement en tant que ministre du Travail et de la Prévoyance sociale. À ce titre, il préside la mise en place de la Sécurité sociale. Il est également actif au sein de l’Organisation internationale du Travail, qu’il préside de 1949 à 1951. Troclet restera sénateur jusqu’en 1968. Parallèlement, il mène une activité professorale, notamment, avant-guerre, à la Centrale d’éducation ouvrière (CEO) et à l’ULB de 1952 à 1972. Il signe aussi de nombreux ouvrages et articles qui lui valent une renommée internationale comme théoricien du droit social.

Portrait de Léon-Eli Troclet en couverture du périodique Éducation et socialisme, n°40, nov.-déc. 1952. Coll. IHOES (Seraing).

Le Fonds Léon-Eli Troclet couvre la période 1877-1999 et représente environ 9.5 m.l. d’archives papier et photographiques, auxquelles s’ajoute sa bibliothèque personnelle. Il éclairera ceux qui s’intéressent à la personne, aux écrits et à la formation de la pensée de L.-E. Troclet. Il regorge d’éléments biographiques et regroupe aussi une somme de correspondance entrante, l’écho de ses actions dans la presse, les recherches et textes préparatoires de ses écrits et allocutions qui abordent le plus souvent des questions liées à la sécurité sociale pour laquelle son apport est majeur. S’y ajoutent des archives sur ses recherches dont celle sur Jean-Baptiste Clément, auteur du Temps des cerises, que côtoya son père et auquel Troclet consacra une étude. Une partie du fonds concerne l’activité d’enseignement de L.-E. Troclet dans divers établissements, notamment à la CEO, source utile pour qui s’intéresse à ce qui y était enseigné, mais aussi comme professeur de sciences sociales et de droit social. Nous pouvons encore citer la présence de quelques papiers de son père, d’archives liées au procès des victimes de Grâce-Berleur et à l’activité de L.-E. Troclet comme représentant du Bureau international du travail, mais aussi comme expert chargé de l’élaboration de la Charte sociale européenne au Conseil de l’Europe. Les photographies illustrent sa vie familiale, ses activités ministérielles et diplomatiques.

Archives consultables sur rendez-vous à l’IHOES, 3 avenue Montesquieu, Seraing.

- Camille Baillargeon

Webreferenties

  1. IHOES: http://www.ihoes.be