La justice militaire et les exécutions dans le contexte de la répression après la Seconde Guerre mondiale en Belgique : les résultats du projet de recherche Postwarex

La justice militaire et les exécutions dans le contexte de la répression après la Seconde Guerre mondiale en Belgique : les résultats du projet de recherche Postwarex

Après-midi d’étude

Après la Seconde Guerre mondiale, 242 personnes condamnées à mort par les juridictions militaires pour faits de collaboration ou crimes de guerre sont exécutées. Il s’agit d’un épisode exceptionnel dans l’histoire de la justice belge. En effet, après 1950, la peine de mort n’est plus exécutée tandis que depuis 1863, et à l’exception de quelques militaires et espions présumés au cours de la Première Guerre mondiale, il était de coutume que le chef de l’État accorde la grâce aux condamnés à mort.
Ce groupe de 242, et certainement quelques figures emblématiques telles qu’Irma Laplasse, José Streel ou Leo Vindevogel, ont déjà fait l’objet de recherches mais alors surtout du point de vue de la politique de grâce. La justice militaire, acteur-clé dans le processus menant à l’exécution, est souvent restée dans l’ombre.
La justice militaire avait pourtant un rôle essentiel : les juridictions militaires prononçaient les peines de mort et l’auditorat général proposait un avis de commutation ou de rejet de la grâce au ministre de la Justice.
Dans la cadre du projet de recherche BRAIN 2.0 “Postwarex”, les Archives de l’État/CegeSoma et l’École Royale Militaire ont collaboré pendant deux ans sur une recherche menée dans les archives de la justice militaire. Ce projet est actuellement dans sa phase finale. Pendant cette après-midi d’étude, vous découvrirez ce que la recherche a mis au jour sur le rôle de la justice militaire.

Où : Dans la salle de conférences du CegeSoma, square de l’Aviation 29 à 1070 Bruxelles
Quand : Le mardi 24 mai de 13h30 à 17h00
La participation est gratuite, mais il est obligatoire de s’inscrire préalablement (avec mention du nombre de personnes) via isabelle.ponteville@arch.be. Le nombre de places est limité.

Plus d’infos sur le site du CegeSoma.