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Joris Vandendriessche et Quentin Jouan

Chers lecteurs,

Peut-être étiez-vous des nôtres à l’Université libre de Bruxelles le 29 avril dernier à l’occasion de la Journée de l’Histoire contemporaine. Cette année, celle-ci était dédiée au thème « Les historiens belges et l’internationalisation ». Après une clarification théorique bienvenue de Daniel Laqua, huit sessions parallèles ont pris place, à la fois en français, en néerlandais et en anglais, et ont été suivies par un débat de clôture modéré par Pieter Lagrou. Cette édition fut particulièrement réussie et a reflété la richesse et la diversité de notre discipline. Vous retrouverez, dans ce numéro, un compte-rendu plus détaillé de cette journée.

Les deux reviews proposées dans ce deuxième numéro ne manquent d’ailleurs pas d’adresser la question de l’international, que soit Christophe Chevalier et la présentation de sa recherche consacrée aux questions de sécurité nationale en Belgique au 19e siècle ou Timo Van Havere qui s’intéresse à l’histoire des archives à la même période. Il est indiscutable que la gestion des archives est, au 21e siècle, radicalement différente de ce que décrit Timo Van Havere. Aujourd’hui, la problématique de l’archivage des médias sociaux se pose avec acuité. Lisa Lacroix et Lucie Castaigne reviennent ainsi sur une récente conférence qui y est consacrée. Dans un autre registre, Sophie Bossaert présente les archives du VAB déposées auprès du Archief- en Documentatie- en Onderzoekscentrum voor het Vlaams-nationalisme. Le KADOC, l’AVG-Carhif et le Cegesoma présentent également plusieurs de leurs fonds d’archives. Enfin, dans notre rubrique « La parole à… » nous recevons ce mois-ci un ancien responsable du Bulletin (1981-1987), le professeur émérite Michel Dumoulin. Interviewé par Vincent Genin, il revient pour nous sur sa carrière et sur les défis de notre discipline.

Dans la foulée d’une Journée de l’histoire contemporaine galvanisante, un nouveau numéro riche en perspective donc.

Excellente lecture!